- USINE -
Pour rappel, l’implantation du suivi de la qualité de l’air et de la végétation autour de l’usine résulte du dépérissement, fin 2010, de la forêt de chênes gomme et du maquis situés à l’ouest du site industriel, sous l’effet de pics d’émission accidentels de dioxyde de soufre (SO2). De 2017 à 2019, une diminution des émissions de SO2 est constatée. Cependant, le nombre de pics d’émissions accidentelles de SO2 dépassant la valeur limite pour la protection de la végétation a augmenté en 2019. En ce qui concerne la flore, si la moitié des points de mesure n’affichent pas de perturbation, des symptômes d’exposition au SO2 sont relevés à l’ouest de l’usine, à la suited’un incident survenu le 22 mai 2019. Quant aux massifs éloignés de l’usine, leurs perturbations sont attribuées à la sécheresse de 2019.
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Deux incidents majeurs sont à signaler :
► Le 22 mai 2019, un pic d’émission au niveau de l’usine d’acide sulfurique déclenche des missions de suivi spécifiques. En juin 2019, 26 % des plantes échantillonnées sur 48 hectares de maquis portaient des symptômes typiques de l’exposition au SO2. En juin 2021, ces symptômes persistaient sur 12 % des individus, la plupart appartenant à des espèces plus lentes que d’autres à renouveler leurs feuilles. Aucune des plantes impactées n’était morte, et du feuillage sain avait repoussé, y compris sur les maquis les plus exposés.
► Le 16 février 2020, un départ de feu sur le stockage de soufre cause l’apparition de nouveaux symptômes foliaires sur 5 hectares de la partie la plus proche de l’usine de la forêt de chênes gomme. Cette zone est comprise dans le suivi annuel et sera donc surveillée dans le temps.
Quels étaient les résultats en [2018] | [2017] | [2016] | [2015] | [2014]
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