Quels sont les résultats sur les milieux terrestres ?
► Qualité de l'air : des points de vigilance
La qualité de l’air est globalement bonne sur les zones surveillées, en particulier les réserves, et s’améliore sur la base vie. La dégradation s’accentue à l’usine, où un pic de concentrations de dioxyde de soufre est atteint en 2017, sans doute via la montée en puissance de l’activité industrielle en général, et en particulier en juin suite à un départ de feu au niveau du stockage de soufre. Par ailleurs, la concentration de nickel dans les retombées de poussière en forêt Nord chute par rapport aux trois dernières années, sans pour autant revenir au minimum de 2009. Cette forêt peut ponctuellement se retrouver sous influence de l’usine par vent de Sud-Ouest, comme le montrent des traces de soufre dans le sol et les feuilles.
► La flore se porte bien, sauf au plus près de l'usine
Le programme d’observation de la végétation par satellite, existant sur l’usine, a été étendu en 2017 autour de la mine. Il complète un important dispositif de surveillance des massifs forestiers et paraforestiers sur les alentours de l’usine. En raison des concentrations atmosphériques de dioxyde de soufre, l’état de la végétation est mauvais en lisière de l’usine, sur l’axe des vents dominants, mais il est bon partout ailleurs, y compris autour du site minier.
► Des populations d'oiseaux stables, mais à surveiller
Le suivi des populations d’oiseaux des massifs forestiers a repris en 2017, après deux ans d’interruption : leur état est bon et stable au pic du Grand Kaori depuis 2009. Dans le secteur de la mine, il reste médiocre, probablement en raison du bruit, des poussières, et de la faible superficie des fragments forestiers. La note se dégrade entre 2014 et 2017 en forêt Est, forêt Nord, et au pic du Pin : cela peut être lié à une réelle évolution des populations, tout comme aux limites de cette méthode d’évaluation.
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