L'île des Pins

Le bilan est bon au large

Le bilan écologique 2015 est très bon pour les sites les plus éloignés du site industriel et minier : Ugo et Merlet, l’île des Pins, l’île Ouen et le canal de la Havannah. Dans la plupart de ces régions, les couvertures coralliennes sont très élevées et augmentent par rapport au précédent bilan.

Des écosystèmes exceptionnels

Les écosystèmes de l’île des Pins sont en très bon état. Selon une étude réalisée à la demande de la province Sud en 2014, les activités humaines ont encore peu d’impacts. Les coraux vivants sont diversifiés et la richesse des poissons, avec 302 espèces recensées, figure parmi les plus élevées de Nouvelle-Calédonie, en dehors des aires marines protégées et des récifs éloignés.

Le nord de l’île des Pins protégé du blanchissement corallien

L’été 2015-2016 a été marqué par un épisode de réchauffement des eaux qui a conduit au blanchissement d’un grand nombre de coraux autour de la Nouvelle-Calédonie, sauf sur les sites suivis par le programme ACROPORA situés dans le nord de l’île des Pins ! Ceux-ci n’ont révélé qu’un faible taux de blanchissement. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer leur préservation : un renouvellement important des eaux marines sur ces récifs soumis à l’influence océanique ou un peuplement corallien plus diversifié et composé d’espèces plus résistantes à des variations de température. Des blanchissements ponctuels ont néanmoins été observés dans des fonds de baies au sud et à l’ouest de l’île.