Bio-écologie végétale| Bruno Fogliani
Bruno Fogliani a d’abord travaillé à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, de 2004 à 2011, en tant que Maître de Conférences. De 2012 à 2019, il a été détaché à l’Institut Agronomique néo-Calédonien (IAC) où il a occupé le poste de directeur adjoint tout en poursuivant à mi-temps une activité de recherche en écologie de la restauration. Ses travaux portent sur les végétaux terrestres de Nouvelle-Calédonie, leurs mécanismes adaptatifs (en particulier aux métaux lourds/hyperaccumulation), leur conservation et leur valorisation. En 2020, il reprend son poste de maitre de conférence à l'Université de la Nouvelle-Calédonie
Il étudie l’écologie et la physiologie des plantes endémiques majoritairement des substrats ultramafiques de Nouvelle-Calédonie avec une spécialisation sur l’écologie des graines et leurs dormances.
L’amélioration des connaissances et leur transfert pour le développement d’activités œuvrant pour la conservation de la flore indigène (in-situ ou ex-situ) et la restauration des milieux* demeurent ses principales préoccupations et toutes les études menées ont une visée appliquée afin de fournir des outils pratiques aux gestionnaires.
Membre depuis 2015
* La restauration des milieux s’entend au sens large : restauration passive (utilisation des capacités biologiques du topsoil/banque de graines) ; restauration active par utilisation d’espèces héliophiles et/ou d’intérêt économique (filière verte) en plantation, par « hydroseeding » ou par « dryseeding » ; optimisation des procédés (optimisation de la germination et de la conservation des graines par étude de leurs caractéristiques propres : structure, dormance et moyen de les lever, orthodoxie/récalcitrance ; optimisation de l’installation et du développement des plantes sur le terrain par apport de matière organique ou association végétale). Tous ces travaux s’attachent donc à l’écologie de l’espèce.