L’Indice Biotique de Nouvelle-Calédonie (IBNC) permet de mettre en évidence une perturbation de la qualité des eaux par des pollutions organiques (pesticides, hydrocarbures, etc.).On calcule cet indice avec des données récoltées dans les rivières. A plusieurs endroits, à l’aide d’un filet à maille fine, on prélève des organismes qui vivent dans l’eau de la rivière. Il s’agit de vers, de mollusques, de crustacés et de larves d’insectes. Ces différents organismes sont plus ou moins sensibles aux pollutions. Pour certains d’entre eux, par espèce ou groupe d’espèces, on a évalué cette sensibilité sur une échelle de 1 à 10 (1 : pas sensible ; 10 : très sensible). C’est le score. |
Dans les prélèvements effectués dans la rivière, on détermine les organismes présents. On ne tient pas compte du nombre d’individus trouvés, mais seulement du nombre d’espèces ou groupes d’espèces trouvés. Avec ceux qui disposent d’un score, on calcule une moyenne des scores. On obtient alors une note finale : c’est l’IBNC. |
Les valeurs seuils communément utilisées sont les suivantes :
Très bonne qualité |
IBNC > 5.7 |
Bonne qualité |
5.3 < IBNC ≤ 5.7 |
Qualité passable |
4.75 < IBNC ≤ 5.3 |
Qualité médiocre |
4.25 < IBNC ≤ 4.75 |
Mauvaise qualité |
IBNC ≤ 4.25 |
- C. Flouhr. Suivi de la qualité des eaux du Creek Baie Nord après l’accident du 21 avril 2010 - Site de VALE INCO Nouvelle-Calédonie. Rapport Hytec pour l’Observatoire de l’environnement. Nouméa, 2011. 29 pages + Annexes I-XII.
- N. Mary et V. Archaimbault. L’indice Biotique de la Nouvelle Calédonie (IBNC) et l’Indice Biosédimentaire (IBS) : Guide méthodologique et technique. DAVAR, SESER, Pôle de l’Observatoire de la Ressource en Eau. CEMAGREF. 2011. 46 pages + annexes.