Aspects techniques de l’incident et des réparations
- L’observation des fractures par Vale Nouvelle-Calédonie a permis d’estimer la date des incidents :
- une fracture est très récente, datée du 11 novembre
- la seconde fracture montre des organismes hydraires : des invertébrés se développant sur les algues et les coquilles mortes. Leur colonisation sur le tuyau daterait de 1,5 à 3 mois (en cours de confirmation par les experts).
- L’hypothèse la plus probable pour expliquer les fractures selon Vale Nouvelle-Calédonie était une accumulation d’air dans l’émissaire. Elle aurait entrainé une mise en flottaison du tuyau alors exposé aux contraintes des courants et de la houle. | Cette hypothèse a été confirmée par la mission d'expertise technique requêtée par la province Sud et réalisé par Tecnitas, avec l'assistance de Vale Nouvelle-Calédonie et Géocéan dans la fourniture de documents, notes techniques, notes de calculs, etc. La phase de terrain, achevée le 18 décembre dernier a également permis de présenter les solutions techniques à apporter pour la réparation de l'émissaire.
- Le tuyau a été percé de 18 évents supplémentaires afin de permettre une meilleure désaération du tuyau.
- Après des tests de contrôle sur l'émissaire marin réparé le 29 décembre afin de veiller à la bonne diffusion de l'effluent, Vale Nouvelle-Calédonie a redémarré ses opérations de production le 30 décembre.
- La province Sud assure que la réparation de l’émissaire marin sera de nature à permettre sa remise en fonctionnement temporaire pour une année dans des conditions de fiabilité et de sécurité garanties pour la population et pour l’environnement.
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schémas extraits de La présentation de Vale Nouvelle-Calédonie lors de la réunion organisée par la province Sud le 20/11/2013