Dépérissement des chênes gommes et pollution

Les observations faîtes par Vale Nouvelle-Calédonie dans le cadre de ses suivis réglementaires en 2011 ont révélé le dépérissement anormal d’une forêt située à proximité des installations de Vale Nouvelle-Calédonie.

L’espèce de chêne gomme, population dominante dans cette végétation forestière, n’est pas la seule à être affectée mais elle est plus atteinte que les autres. Son dépérissement se manifeste avec différents degrés de gravité : feuilles nécrosées (brunies et sèches), arbres morts ou ayant perdu leurs feuilles (défoliés).

Le chêne gomme est la seule espèce endémique d’un genre assez voisin de l’eucalyptus australien. Parce qu’il est endémique, il confère au territoire de la Nouvelle-Calédonie un caractère exceptionnel. 

Fin 2012, L’OEIL, fort de ses missions d’information environnementale a consacré un numéro de l’OEIL Magazine à décrypter les études réalisées pour expliquer l’incident. Ainsi, les analyses des experts mandatés par l’industriel révèlent qu’un polluant atmosphérique, le dioxyde de soufre serait le facteur en cause du dépérissement des chênes gommes. Les feux de soufre accidentels sur stockage de soufre et les cuves de fusion de Vale Nouvelle-Calédonie seraient à l’origine des fortes émanations de dioxyde de soufre.

Le dioxyde de soufre (SO₂) serait le facteur en cause du dépérissement des chênes gommes.

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Voir l'OEIL Magazine n°4 : dossier Grand Sud : les arbres sont-ils en danger ? (Décembre 2012).

Suite aux signes de dépérissement des chênes gommes observés autour de l'usine de Vale Nouvelle-Calédonie, l'OEIL a commandé une étude au bureau d'études SoREco-NC.

Pour accéder au rapport Suivi des symptômes foliaires à proximité de l'usine de Vale Nouvelle-Calédonie, cliquer ici