Les tricots rayés sont des serpents amphibies, emblématique de la Nouvelle-Calédonie. Ils se nourrissent essentiellement de poissons anguilliformes (murènes, congres et poissons serpents). Lorsque leurs proies viennent à manquer, ils ont plus de mal à se nourrir et leur poids diminue. Leur « condition trophique » (CT) est dégradée.Il a été montré que les ilots les plus éloignés de Nouméa sont ceux où les tricots rayés ont la meilleure condition trophique. De façon indirecte, étudier la condition trophique des tricots rayés renseigne sur la qualité globale du milieu récifal. Pour mesurer la condition trophique des tricots rayés sur un ilot donné, il suffit de les mesurer et de les peser. Ensuite, par le calcul, on en déduit la condition trophique. |
A partir de 12 000 mesures réalisées par le CNRS, deux indicateurs ont pu être construits. Dans le tableau ci-dessous, des valeurs seuils sont données pour ces deux indicateurs. Lorsque la condition trophique moyenne calculée est égale à 0 (CT=0), on peut estimer que la population des tricots rayés est dans un état « normal ». Lorsqu’elle est supérieure à 0, elle est considérée comme bonne ; si elle est inférieure à zéro, en revanche, l’état de la population des tricots est probablement dégradé. |
A partir de 12 000 mesures réalisées par le CNRS, un indicateur a pu être construit :
Bon |
Préoccupant |
Mauvais |
|
Condition trophique moyenne |
0 < CT |
-0.5 < CT < 0 |
CT < - 0.5 |
Evolution de la condition trophique |
CT2 ≥ CT1 |
CT2 < CT1 – 0.10 |
CT2 < CT1 – 0.25 |
B. Beliaeff, G. Bouvet, J.-M. Fernandez, C. David, T. Laugier. Guide pour le suivi de la qualité du milieu marin en Nouvelle-Calédonie. Programme ZONECO et programme CNRT Le Nickel, 2011. 169 pages.
M. Briand. Com. Pers. 2012.