Phénomènes naturels exceptionnels

La Nouvelle-Calédonie jouit d’un climat tropical océanique. Comme dans toutes les zones tropicales, il lui arrive d’être soumis à différents phénomènes climatiques exceptionnels. Ces phénomènes naturels peuvent parfois être violents, voire dangereux.

Les épisodes de sécheresse, dus à un déficit de pluie et à des vents forts et secs sont courants. On observe aussi des inondations dues à des pluies trop importantes qui font déborder les cours d’eau.

Chaque année de décembre à mai, le pays traverse une saison cyclonique. Durant cette période, il est fort probable que des tempêtes tropicales, voire des cyclones touchent l’archipel. Les tempêtes tropicales sont caractérisées par des vents violents et des fortes pluies. Elles peuvent se transformer en cyclone tropical. Les pluies deviennent alors diluviennes et les vents peuvent atteindre plus de 300 km/h. Ces tempêtes et cyclones gérèrent sur le lagon une houle très forte avec des vagues qui peuvent atteindre plusieurs mètres de haut.

En raison des vents très violents qui les accompagnent, les cyclones tropicaux peuvent provoquer d’importants dégâts

La Nouvelle-Calédonie n’est pas à l’abri des tsunamis. Le tsunami est lui aussi un phénomène naturel exceptionnel. Cette vague immense d’origine géologique (tremblement de terre ou éruption volcanique) est susceptible de se former dans le Pacifique et de déferler sur les côtes calédoniennes.

Les impacts environnementaux engendrés par les phénomènes naturels

Ces phénomènes naturels exceptionnels conduisent la plupart du temps à des dommages sur l’environnement, voire à la destruction complète de certains milieux naturels.


Les épisodes de sécheresse assèchent la végétation. Les végétaux - secs - favorisent alors les feux de brousse qui détruisent presque tout sur leur passage. Des forêts peuvent disparaître en quelques heures. Après un feu, l’absence de végétation aggrave alors le phénomène de sécheresse. Les sols sèchent et se craquellent : ils deviennent fragiles. Quand il se met à pleuvoir, les sols sont emmenés avec le ruissellement, provoquant un apport en particules de terre dans le lagon.

En saison humide, les fortes pluies peuvent faire déborder les rivières. Les rivières s’étalent sur les berges et emmènent avec elles de la terre et des contaminants organiques. Les pluies torrentielles, si elles touchent des zones peu végétalisées, occasionnent des glissements de terrain emportant tout sur leur passage. Là encore, des zones complètes sont détruites, faune et flore comprises.

Les vents violents qui accompagnent les tempêtes et les cyclones tropicaux font aussi d’importants dégâts. Ils peuvent sérieusement abimer la végétation et même déraciner des arbres multi-centenaires. La houle cyclonique peut quant à elle abimer les récifs et arracher de grandes surfaces d’herbier.


Nombre de cyclones en Nouvelle-Calédonie
depuis 1980 : 30
Vitesse maximum des vents enregistrée
pour le cyclone  Erica en 2003 : 234 km/h

Illustration 1: 
sources: 

Météo Nouvelle-Calédonie. Site internet de Météo Nouvelle-Calédonie [En ligne]. http://http://www.meteo.nc/ (consulté le 102/2012)

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