La chasse au Notou, l’exploitation des arbres et des plantes (ayant poussé naturellement), la pêche à pied, à la ligne, au fusil et le ramassage des coraux sont autant d’activités qui participent toutes au prélèvement des ressources vivantes naturelles.
De façon traditionnelle, on prélève aussi certains arbres pour construire des habitations. L’exploitation de ressources vivantes mal gérée conduit à l’extinction des espèces prélevéesPlus rarement, les prélèvements de ressources vivantes naturelles concernent les activités pharmaceutiques (locales traditionnelles ou occidentales) ainsi que le commerce des espèces animales et végétales (notamment pour l’aquariophilie). Impacts environnementaux
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les pêcheurs, ont un rôle essentiel au sein de l’écosystème. Leur raréfaction modifie l’équilibre biologique et perturbe le fonctionnement de l’écosystème.
L’Homme est également responsable de la surexploitation de ressources végétales. Avant son arrivée en Nouvelle-Calédonie, la Grande Terre était couverte en majeure partie par de la forêt. Aujourd’hui, celle-ci ne couvre que 20 à 25 % du Territoire. Durant des siècles, l’Homme a exploité la forêt de façon inconsidérée. Le Kaori, l’Araucaria, le Hêtre, le Santal et le Chêne-Gomme font partie des essences collectées et exportées. Certains peuplements d’arbres multi-centenaires ont fortement régressé, tels que les peuplements de Kaori de forêt (Agathis lanceolata). L’exploitation du bois de Santal, qui a connu un véritable engouement au 19ème siècle, a bien failli mener à l’extinction de l’espèce.
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- ISEE. Pêche. ISEE-TEC édition abrégée, 2010.
- B. Richer de Forges et M. Pascal. La Nouvelle-Calédonie, un « point chaud » de la biodiversité mondiale gravement menacé par l’exploitation minière. Le Journal de la Société des Océanistes, 2008.