L'OEIL a lancé une étude visant à évaluer la faisabilité de la production d'indicateurs basés sur l'inventaire des fourmis.
La myrmécofaune, c'est-à-dire l'ensemble des espèces de fourmis, est réputée pour être un bon indicateur de l’état de santé des milieux terrestres. Sur le Territoire, elle fait aujourd’hui l’objet de suivis pour détecter une pression potentiellement générée par l'Homme : l'introduction d'espèces envahissantes.
Dans le cadre de ses missions de surveillance et d'optimisation, l’OEIL a lancé une étude pour évaluer la faisabilité du développement d’un ou de plusieurs indicateurs «fourmis» pour diagnostiquer l’état de santé des milieux terrestres.
Cette étude réalisée par Fabien Ravary , docteur en entomologie, inclue la réalisation d’une synthèse bibliographique sur l’utilisation des fourmis comme indicateurs, un inventaire des données relatives aux fourmis en Nouvelle-Calédonie et une étude de faisabilité pour la production d’indicateurs adaptés au territoire. Les premiers résultats de cette étude sont attendus pour la fin du premier semestre 2015.