Une équipe intitulée « Coraldiseases », constituée de trois chercheurs et d’un biologiste, a réalisé en 2010 la première étude des maladies coralliennes dans le lagon de Nouvelle-Calédonie grâce à un budget du CRISP. Revenus en 2013 avec un financement IFRECOR pour assurer le suivi de leurs observations et analyser l’évolution de l’état de santé des coraux, ils nous livrent leurs résultats.
DiagnosticEt pour faire un premier état des lieux des maladies coralliennes en Nouvelle-Calédonie, il a fallu constituer une équipe avec des compétences complémentaires et un savoir-faire non seulement sur le terrain (sous l’eau pour identifier et prélever) mais aussi en laboratoire (pour analyser les échantillons). L’équipe s’est ainsi constituée avec :
On trouve près de 400 espèces de coraux
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Des maladies indicatrices de l’état de santé du milieu
Les coraux, eux, intègrent les conditions environnementales à court et à long terme. Ils sont sensibles aux variations des conditions environnementales, constituant ainsi des « sentinelles avancées » pour détecter les effets des perturbations (naturelles ou liées à une action de l’Homme).
Les coraux sont des animaux constitués de colonies de polypes. Les polypes contiennent des algues : en échange d’un abri, les algues fournissent aux polypes de l’énergie et de l’oxygène grâce à la photosynthèse. Cette association à bénéfice réciproque est une symbiose. |
Pour en savoir plus…
Dans les coulisses des missions de surveillance de l'OEIL : Surveillance du Grand lagon Sud (avril 2012, 6 minutes)
Sources
Séminaire scientifique sur les maladies coralliennes, 2013, IRD
Guide pour le suivi de la qualité du milieu marin, en Nouvelle-Calédonie, 2011, Zonéco